Dire Pour Guérir

Cercle de parole Zoomer
Samah LABIDI, votre psychologue engagée auprès des femmes, vous aide à retrouver votre voix et à exprimer ce que vous ressentez. Par un accompagnement bienveillant, elle vous soutient pour libérer les silences qui vous pèsent et retrouver un vrai bien-être.

 

Quand les femmes reprennent possession de leur voix

Il y a chez beaucoup de femmes une douleur invisible. Pas un drame, pas un cri, pas une tempête. Juste une fatigue diffuse, un sourire automatique, un « ça va » qui sonne creux. Une tension logée quelque part dans la gorge, dans le ventre ou dans le dos. Un poids discret mais constant : celui de tout ce qu’elles ne disent pas.

Depuis toujours, on apprend aux femmes à être agréables, douces, rassurantes. À ne pas déranger, à ne pas faire de vagues. Alors elles se taisent. Pas parce qu’elles n’ont rien à dire, mais parce qu’elles ont appris à s’autocensurer. Pour préserver la paix. Pour ne pas blesser. Pour ne pas passer pour trop émotives, trop sensibles, trop exigeantes.
Et à force de faire taire leurs émotions, elles finissent par s’éloigner d’elles-mêmes.

 

La guerrière silencieuse

C’est une forme de force qui impressionne : la femme qui encaisse, qui sourit malgré la douleur, qui tient debout quoi qu’il arrive. Elle est multitâche, autonome, attentionnée, brillante parfois. Elle avance. Mais cette guerrière moderne s’épuise à force de ne pas dire ce qui pèse. Elle avance en apnée. Et souvent, elle ne s’autorise pas à se plaindre, car elle se compare à d’autres qui ont “pire”.

Et pourtant, derrière cette maîtrise, il y a souvent une colère muette, une tristesse inexprimée, un mal-être confus. Par peur de décevoir, de faire peur, de déranger… elle garde tout pour elle. Mais à quel prix ?

 

souffrance

 

Ce qu'on tait devient souffrance

Les conséquences du silence émotionnel sont profondes. Quand une femme ne s’exprime pas, elle se coupe de ses besoins réels. Elle se sent floue, perdue, parfois même coupable de ne pas aller bien.
Elle doute d’elle-même. Elle remet en question ses intuitions. Elle banalise des situations qui mériteraient qu’on les nomme.
Et peu à peu, ce silence crée un isolement intérieur : même entourée, elle se sent seule.

Dans le corps, ça se manifeste souvent par des tensions chroniques, des troubles du sommeil, une fatigue sans fin, des nœuds dans la gorge ou dans le ventre. Le stress devient un état de fond. Et avec le temps, il devient plus difficile de savoir d’où vient exactement le mal-être, puisque rien n’a été posé, dit, partagé.

 

Le déséquilibre dans le couple et l'entourage

Dans le couple, cette retenue émotionnelle installe un déséquilibre profond. Quand une femme ne parle plus de ce qu’elle ressent, son partenaire cesse aussi de l’écouter. Non par méchanceté, mais parce que elle a cessé de se montrer. La parole se réduit aux aspects pratiques, et l’intimité émotionnelle disparaît doucement.

Elle finit par porter seule la responsabilité du lien. Elle devine, anticipe, gère… pendant que l’autre, inconsciemment, se repose sur son silence. Et un jour, elle explose — ou elle s’effondre — et tout le monde tombe des nues.

Mais ce déséquilibre peut aussi toucher les relations familiales, amicales, professionnelles. À force de se faire petite, compréhensive, adaptable, elle devient la confidente, la médiatrice, la fille “facile à vivre”. Elle absorbe les conflits des autres, mais n’a plus d’espace pour exister pleinement.

 

Amies

 

Reprendre possession de sa voix comme soin, comme choix, comme libération

Il ne s’agit pas ici de tout dire, à tout le monde, tout le temps. Il s’agit de retrouver un lien sincère avec sa voix intérieure. De reconnaître ce qui fait mal, ce qui pèse, ce qui mérite d’être dit. Parler, ce n’est pas “faire des histoires”. C’est exister. C’est poser des limites. C’est affirmer ses besoins, ses ressentis, ses valeurs.

C’est parfois aussi dire :
Je ne me sens pas entendue.
J’ai besoin qu’on me regarde autrement.
Je ne veux plus me taire pour préserver un équilibre qui me détruit.

Parler, ce n’est pas se plaindre. C’est se reconnecter. C’est dire « je me sens dépassée », « j’ai besoin d’aide », « je me sens seule », C’est retrouver sa voix, sa place. Et parfois, cela commence dans un espace sûr, à l’écart du quotidien : un journal intime, une thérapie, un cercle de femmes, une amie de confiance. Là où la parole n’est pas jugée, où elle peut exister pleinement.

Reprendre la parole, ce n’est pas “faire la révolution”. C’est revenir à soi, dans toute sa vérité. C’est quitter le rôle de la guerrière qui encaisse, pour devenir celle qui choisit. Choisit ce qu’elle veut vivre. Choisit ce qu’elle ne veut plus tolérer. Choisit de ne plus trahir ses ressentis pour maintenir des liens bancals.

La parole devient alors un outil de reconnexion, de recentrage. Elle ne casse pas les liens : elle les rend plus vrais.

 

Et si tout commençait maintenant ?

Peut-être vous reconnaissez-vous dans ces mots. Peut-être sentez-vous que, vous aussi, vous avez trop longtemps retenu ce que vous aviez à dire. Ce n’est ni une faiblesse, ni une faute. C’est un mécanisme profondément ancré, souvent hérité. Mais sachez qu’il n’est jamais trop tard pour reprendre possession de votre voix.

Dire les choses, c’est poser un premier acte de soin envers soi-même. C’est choisir d’exister pleinement, sans compromis sur ce que vous ressentez, ce que vous vivez, ce que vous méritez. La parole est un chemin vers plus de clarté, de justesse, de liberté intérieure. Et parfois, il suffit d’une seule phrase, posée au bon endroit, pour commencer à transformer sa vie.

Si vous sentez que le silence vous pèse et que vous avez besoin d’un espace pour vous retrouver, je vous accueille avec bienveillance en consultation. Prendre soin de soi commence par oser être écoutée.

 

Découvrez aussi ma page : Thérapie de soutien et d’accompagnement

 

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